El artista plástico catalán Perdut nos describe personalmente en este post las obras de su última exposición "70 años de silencio" presente en la ESAV para Cinespaña 2013.
A través de pinturas y esculturas inspiradas en la historia y en el Cine de Emile Navarro, el artista reflexiona sobre la ausencia de memoria histórica en España.
Si aún no habéis pasado a descubrir su obra aún estáis a tiempo, ya que aunque Cinespaña llegue a su fin este domingo, el artista y su obra continuarán en la ESAV de Tolouse una semana más.
Os invitamos a descubrir el particular universo creativo de este artista a través de pinturas y esculturas rodeadas de historia e inspiradas en el Cine. Él os estará esperando en la sala, sentado en su silla, para explicaros con pasión las historias intrínsecas que conforman su última obra.
1. Mon œuvre est basé sur le premier film d'Emilio Navarro, « De la reconquête à la.... ». Il traite le sujet des forces du franquisme en Espagne, des gens qui ont du émigrer à des pays voisins en quête de la liberté. Elle s'inspire de plusieurs séquences de ce film, qui sont très dures mais qui sont réelles. J'ai du faire cela pour apporter ma pierre à l'édifice et traiter ce sujet, pour que ce type de choses ne se produisent plus. Il y a un proverbe qui dit : « Qui perd ses origines perd son identité ». Donc, on doit tous regarder en arrière pour pouvoir avancer vers le futur, et pouvoir apprendre, surtout à la jeunesse, ce que l'on peut faire et ce que l'on peut pas faire, et qu'ils soient libres de faire leur choix.
2. Dans mon œuvre on voit toujours la femme, l'enfant et la main. Dans ce cas, les corps qui sont nus signifient que le futur c'est la femme. La femme, par nature, c'est l'être de la reproduction, celle qui fait qu'il y ait un futur. L'enfant est le futur. Dans ce cas il y a plusieurs sculptures blanches et une tache de sang, ce qui signifie que n'importe quelle personne pourrait être fusillée, c'est à dire, ils tuaient le futur.
3. Quand ils traversaient les Pyrénées, ils pensaient qu'ils avaient trouvé la liberté, et ce que l'on a fait c'est de les regrouper dans des plages. De ces plages, ils sont transportés à des champs de concentration. De ces champs, je voulais faire un tableau en noir et blanc parce que c'était une situation très difficile. Mais même dans la difficulté, la mort, les maladies, il y avait un peu de couleur, il restait un peu de vie, et ils priaient au ciel de l'aide de dieu. Mais du ciel ils ne recevaient que des pierres.
4. Cet enfant dans la cage signifie que dans la guerre, les hommes peuvent comprendre ou pas, il peuvent voir ou pas, mais ils sont quand même ceux qui font la guerre. Cet enfant dans une cage, qui est en même temps dans une autre cage, signifie que il ne comprend rien, qu'il ne sait pas pourquoi on a tue son frère, pourquoi on viole ou on tue sa mère ou pourquoi on fusille son père. L'enfant demande et, même si on lui dit la vérité, il ne comprend pas, parce que la guerre n'est pas naturelle pour lui. L'enfant est donc isolé même s'il est entouré de gens à cause de l’incompréhension, parce que les guerres ne peuvent pas se comprendre.
5. Après la guerre, quand tout est obscur, quand les parents cherchent leurs enfants, les enfants cherchent leurs mères, il reste toujours une graine. De cette graine, il naît, avec le temps, une petite fleur. Cette fleur grandit, et d'elle tombent des graines, et de là naît une autre fleur. Avec le temps, on aura un jardin. Ce jardin est la vie, le futur, et j'espère qu'avec ce tableau on soit conscient de l'importance d'être patient et de savoir cueillir des fleurs pour ainsi pouvoir les offrir à tous ceux qui sont mots.





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